Expérimentations historiques

Expérimentations historiques

L'UEVS a en charge plusieurs expérimentations de long terme

  • 42 parcelles : mises en place en 1928 par Albert Demolon L’objectif initial en était de déterminer les effets de l’application prolongée des principaux engrais à base de N, P, et K, ainsi que d’amendements calcaires sur la composition et les propriétés physiques des sols de limons éoliens, caractéristiques du Bassin parisien et du Nord de la France. Les parcelles mesurent 2 x 2.5 m. Ce dispositif inclut 16 traitements différents en 2 répétitions, ainsi que 10 parcelles témoins, sans apport aucun. Depuis 85 ans, la gestion du dispositif est immuable : apport annuel d’engrais et amendements à dose fixe, maintien des parcelles sans végétation, bêchage de l’horizon de surface deux fois par an (printemps, automne). Grâce aux archives d’échantillons historiques, il joue aujourd’hui un rôle de dispositif enregistreur de la qualité environnementale (accumulation et devenir de retombées atmosphériques de micropolluants métalliques et de radioéléments) ; il occupe aussi une place centrale de modèle d’expérimentation, par exemple pour des études sur la dynamique temporelle des différents pools de matière.
  • La Cage : ce dispositif expérimental mis en place en 1996 par l'UMR Agronomie est dédié à la comparaison sur le long terme et dans les mêmes conditions pédoclimatiques de 4 modalités en grandes cultures :
    • "productif", reflétant les tendances dans la région
    • "intégréé, avec un objectif de rendement réduit et la formalisation de règles de décision
    • "bio", avec une rotation sur les 4 ans de blé et de luzerne
    • "sous couvert végétal", utilisant la luzerne comme plante de service

Le dispositif s’oriente aujourd’hui vers l’étude des effets à long terme des cultures sur l’environnement, et plus particulièrement sur les sols. Ainsi, le projet ENBIO (Agences de l’eau, 2013-2018) vise à étudier et quantifier la variabilité des impacts environnementaux, dans une démarche de modélisation des cycles de l’eau, du carbone et de l’azote. Il existe en effet peu de données sur ce sujet en grandes cultures biologiques sans élevage.

Le dispositif sert également de support aux travaux d’autres unités et instituts, portant sur la qualité des sols, les endomycorhizes ou les vers de terre. Pour ces derniers, la modalité en AB se démarque par des abondances plus fortes dans tous les taxons, cette différence ne devenant marquante qu’après 15 ans de conversion

  • Megamix : depuis 1984, l'UMR GQE travaille des populations de blé conduites en autogamie et en allogamie.
  • Monocultures de maïs grain et de blé (1996, ECOSYS)
  • Sélection divergente de Saclay (1996, GQE, sélection pour la précocité de floraison maïs).